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Ann Sullivan, animatrice chez Disney, est décédée

Ann Sullivan, une grande animatrice de longue date des Studios d’Animation Walt Disney, vient de disparaître à l’âge de ce 13 avril 2020, des suites des complications d’une infection au COVID-19, alors qu’elle venait de fêter ses 91 ans vendredi dernier. Elle résidait dans le centre de soins spécialisés de la Motion Picture Television Fund (MPTF) à Woodland Hills, en Californie. Deux autres résidents – l’acteur Allen Garfield, 80 ans, et John Breier, 64 ans, l’époux d’une membre de l’Alliance internationale des employés de scène et de cinéma – sont décédés également la semaine dernière, l’établissement étant touché de plein fouet par ce fléau viral.

Ann Sullivan, encreuse de la Renaissance des studios

Ann Sullivan a participé en tant qu’artiste à plus d’une vingtaine de films d’animation Disney au cours de sa carrière au sein des studios de Walt. Elle a notamment été peintre et encreuse Oliver & Compagnie (1988), La Petite Sirène (1989) et Le Prince et le Pauvre (1990). Dans les années 1990, elle peint les celluloïds du (Le) Roi Lion (1994), Pocahontas, Une Légende Indienne (1995), Le Bossu de Notre-Dame (1996), Hercule (1997), Mulan (1998), Tarzan et Fantasia 2000 (1999). Dans les années 2000, elle a travaillé sur Kuzco, L’Empereur Mégalo (2000), Lilo & Stitch et La Planète au Trésor : Un Nouvel Univers (2002). Elle a également travaillé dans le dispensaire du laboratoire de peinture sur La Petite Sirène. Sullivan se souvient affectueusement de ceux qui l’ont connue. Le président et chef de la direction de la MPTF, Bob Beitcher, a déclaré : « Ann Sullivan était une femme remarquablement douée et résiliente qui a poursuivi son rêve de vivre en Californie et travailler chez Walt Disney et a réussi avec grâce et résilience. Cette jeune femme de Fargo, dans le Dakota du Nord, a suivi sa sœur Helen en Californie et, après avoir étudié au Art Center de Pasadena, a décroché un emploi chez Disney dans le laboratoire de peinture d’animation au début des années 1950. »

ann sullivan

« Après une interruption de travail – Ann fondait alors sa famille de quatre enfants – en 1973, elle s’est frayée un chemin pour retourner dans l’entreprise, d’abord à la Filmation Hanna Barbera. Mais tout ce qu’elle a toujours voulu faire, c’est travailler au sein des Walt Disney Studios, et elle l’a fait » a-t-il ajouté. Le MPTF existe depuis plus d’un demi-siècle et s’occupe des personnes de l’industrie du cinéma et du divertissement. La devise de l’organisation caritative est « La compassion est infinie » et, aujourd’hui, au milieu de la pandémie de coronavirus, les équipes de l’institut s’efforcent de poursuivre leur mission de soutenir les gens dans le divertissement comme ils le peuvent. Ann avait quatre enfants, huit petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants.

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