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L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat – Critique de la Série Disney+

Après le catastrophique L’Âge de Glace : Les Aventures de Buck Wild diffusé en exclusivité sur la plateforme de streaming Disney+, il y avait clairement de quoi hésiter en voyant la nouvelle série de court-métrages animés L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat, lancée le mercredi 13 avril 2022 sur cette même plateforme. Force est de constater que même sans être le plus grand fan de cette franchise historique de feu Blue Sky Studios, vous y trouverez nécessairement une part de divertissement réussie.

Les dernières aventures de Scrat ?

Quand on pense aux studios fondateurs de l’animation moderne au cinéma, les studios Pixar et DreamWorks Animation viennent spontanément à l’esprit. Mais pendant 34 ans, Blue Sky Studios a également fait partie de cette avant-garde de la technologie et de la créativité, opérant à la fois comme un pionnier et une exception dans le monde de l’animation assistée par ordinateur. Mais toute son histoire s’est arrêtée brutalement le 10 avril 2021, lorsque son nouveau propriétaire, The Walt Disney Company, a décidé de mettre définitivement la clef de Blue Sky sous sa porte. Ironiquement, l’un des derniers projets produit par cette maison aura été une déclinaison de sa franchise la plus célèbre. Presque une année après la fermeture de Blue Sky Studios, L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat débarquait sur Disney+.

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La série de six courts métrages est une sorte de chant du cygne doux-amer pour Blue Sky Studios, car elle met en avant ni plus ni moins que sa mascotte, Scrat, l’écureuil à dents de sabre (créature née de l’imaginaire des animateurs et non directement inspirée d’une espèce en particulier) qui a ouvert le bal de la série de films du studios en introduisant L’Âge de Glace en 2002. Donc d’après cette saga, le monde moderne tel que nous le connaissons a été créé par un écureuil à dents de sabre et son amour éternel pour les glands. Son fétichisme pour ces fruits a littéralement remodelé la Terre (et le système solaire même) sur une période de cinq films et plusieurs courts métrages. Scrat n’a que deux objectifs dans la vie : trouver des glands et enterrer des glands. Mais, pour une raison quelconque, l’univers défie le bonheur de ce petit être d’une manière si cruelle que même le Coyote des Looney Tunes se considérerait chanceux à côté.

Scrat a donc été introduit au tout début du premier film L’Âge de Glace il y a 20 ans, bondissant à travers un paysage glacé avec pour seul compagnon son gland, en quête d’un endroit pour l’enterrer. Il trouve alors l’endroit parfait, mais finit par provoquer une gigantesque fissure qui provoque par la force des choses une série d’événements tous plus catastrophiques les uns que les autres. À la fin du film, Scrat se retrouve figé dans la glace pendant 20 000 000 ans (ce qui est encore loin de nos jours). Il a dégelé sur une île déserte et a trouvé un prix encore plus grand : une noix de coco. Mais lorsqu’il essaye de l’enterrer, le sable lui-même imite la glace en se fissurant de manière impossible et en provoquant l’éruption d’un volcan à proximité. Il est clair qu’une présence métaphysique a toujours voulu freiner toutes les tentatives d’épicurisme simple de cette petite créature adorable, mais le premier film et ses suites ne nous disent jamais pourquoi : c’est tout l’intérêt de ce running gag incessant sur fond de fatalité.

20 années de gags

La même année sort en guise de bonus du DVD de L’Âge de Glace, le premier court-métrage dédié à l’écureuil, intitulé L’Aventure Inédite de Scrat qui nous fait remonter 20 millions d’années en arrière à nouveau. Il montre alors l’esprit de thésaurisation définitif du personnage qui préfère rassembler une copieuse collection de glands pour l’hiver sans se préoccuper des risques encourus. Il n’aura pas fallu longtemps avant que la compulsion de Scrat ne le conduise à des ennuis lorsqu’un gland réfractaire fait des ravages et finit par chasser Scrat de son garde-manger. La chute d’un gland frappe si fort le sol (et l’écureuil) que cela provoque l’émergence des continents tels que nous les connaissons.

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En 2006, dans L’Âge de Glace 2, la passion de Scrat pour les glands le force à inventer des outils et des techniques que la race humaine finira par adopter. Pendant que les autres animaux essayaient de migrer pour échapper à une inondation massive, Scrat créait des merveilles modernes comme le saut à la perche, les arts martiaux et la plus grande de toutes les inventions : la roue. Après ces prouesses d’ingénierie fantastiques, Scrat obtient son gland. Hélas, à la fin du film, il provoque une énième fissure cataclysmique qui sépare un grand mur de glace. La séparation aura permis de supprimer le déluge et de sauver la vie de beaucoup d’espèces, mais Scrat est une fois de plus le dindon de la farce. À la fin du film, Scrat perd la vie (ce ne sera pas la dernière fois) et est conduit au paradis où il est récompensé par de joyeuses quantités de glands, y compris le gland de Dieu. Avant que Scrat ne puisse y toucher, cependant, Sid utilise la réanimation cardio-respiratoire pour le ramener à la vie, à sa grande consternation. La petite créature était si proche de la paix éternelle, mais même cela lui a été cruellement enlevé. Néanmoins, et c’est le pendant ironique de ce volet, Scrat atteint le statut de Dieu en se sacrifiant pour sauver le reste de son espèce et en sortant de la tombe comme une divinité.

Dans le deuxième court métrage de Scrat, Il Était une Noix (2006), il tombe sur un appareil de voyage dans le temps qui l’envoie, lui et son gland, dans différentes époques et lieux (il est même retourné au premier film et s’est rencontré lui-même). Ces allées et venues dans le temps finissent par fissurer la chronologie elle-même. L’ingérence imprudente de Scrat dans le continuum espace-temps sous-entend de profondes conséquences. Non seulement cela explique comment il a pu faire des allers-retours de millions d’années entre la fin du premier film et le début du second, mais cela nous permet de comprendre aussi pourquoi il apparaît dans des univers alternatifs comme Les Simpson et Les Griffin.

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En 2009 dans le long-métrage L’Âge de Glace 3 : Le Temps des Dinosaures, le cœur de Scrat est déchiré entre deux amours : Scratte, une femelle écureuil à dents de sabre, et son gland. Inévitablement, une rivalité se forme entre Scrat et Scratte pour décrocher le fameux gland. Cette compétition les a vus tomber des falaises, flotter dans des bulles de goudron et s’engager dans un tango compétitif. Finalement, ils ont fini par réaliser la beauté de leur passion commune pour les glands. Ils sont tombés amoureux l’un de l’autre. Ils s’embrassent et leur amour jaillit. Mais il y a forcément une vraie victime dans ce triangle amoureux… celle laissée derrière, comme une graine solitaire dans une jungle de béton… le gland. Vers la fin du film, Scrat et Scratte ont emménagé ensemble. Ressentant les pressions de l’engagement et le syndrome FOMO d’un ancien amant, il n’a pas fallu longtemps à Scrat pour retomber dans les bras de son premier amour, le gland. Et ainsi a commencé – encore une fois – la misère d’une relation toxique à laquelle il a brièvement échappé.

Suivant la mode des moyen-métrages télévisuels initiée par DreamWorks notamment, Blue Sky Studios sort en 2011 le premier moyen-métrage dérivé de la saga, Le Noël Givré de l’Âge de Glace (baptisé alors à l’époque L’Âge de Glace : Un Noël de Mammouths), diffusé pour la première fois sur Fox en novembre 2011 aux États-Unis et TF1 en décembre 2011 en France. Dans cette suite directe du troisième film, Scrat apparaît brièvement au début et à la fin. Il essaye tout d’abord de récupérer un ou plusieurs glands qui constituent à la fois des mets mais aussi des décorations de Noël de Manny et sa famille. À la toute fin, l’écureuil termine dans le traîneau du Père Noël et se voit offrir un cadeau dont l’emballage est un gland, qui renferme lui-même un autre emballage puis un autre plus petit. Hommage aux poupées russes, ce cadeau finit par se révéler mais Scrat le perd. Essayant de le récupérer, il se prend les pieds dans une corde et subit les coups de sabot des rennes.

Cela nous amène à l’année 2012, date de sortie du quatrième volet cinématographique de la saga, intitulé L’Âge de Glace 4 : La Dérive des Continents. Scrat ferait tout pour préserver son gland bien-aimé mais aller jusqu’au centre de la Terre. Et c’est exactement ce qu’il a fait dans l’introduction de ce nouveau film. Alors qu’il essaye de récupérer son gland qui tourne en même temps que lui sur le noyau de la Terre, il finit par provoquer le mouvement des plaques tectoniques, la formation des grands continents et même la naissance des girafes. Il est également la raison pour laquelle Manny et ses amis finissent par naviguer sur un radeau à glace dans le film. Lorsque Scrat s’est échappé du noyau terrestre, il a trouvé une carte de Scrat-lantis, l’Eldorado des glands. Il a atteint ses rives vers la fin du film où il a été accueilli par ses frères. Cependant, son amour primitif et effréné pour les glands a commencé à déchirer le paradis. Un camarade Scrat l’a supplié, mais notre tragique Scrat n’a pas pu substituer la simplicité de ses désirs impulsifs à la complexité de la pensée rationnelle. Et ainsi, les États-Unis sont nés.

Le voyage de Scrat l’a alors au conduit au monde interstellaire lorsqu’il enfouit involontairement son gland dans une sorte de panneau de contrôle d’un OVNI (qui est un vaisseau extra-terreste à priori) dans L’Âge de Glace : Scrat-tastrophe Cosmique (2015), le court métrage permettant de faire la transition avec le film L’Âge de Glace 5 : Les Lois de l’Univers qui est sorti un an plus tard au cinéma. Incapable de piloter le vaisseau spatial, il entre en collision et fait valser diverses planètes, provoque la formation de constellations et donne naissance à notre système solaire actuel. Scrat n’est pas Sandra Bullock. Quand il est propulsé dans l’espace (dans une tenue de cosmonaute adapté à son corps – son gland a aussi une tenu), il montre qu’il est forcément un peu moins compétent que l’actrice dans Gravity. Et pourtant, il a quand même réussi à enfouir son gland dans un astéroïde. Mais, comme le destin est plus ou moins toujours contre lui, le gland finit par briser l’astéroïde en deux et envoie une partie précipitamment en direction de la Terre. Dans le long métrage, cela a forcé Sid, Manny et Diego à éviter un autre événement d’extinction de masse que Scrat a provoqué malgré lui.

En 2016, le moyen-métrage L’Âge de Glace : La Grande Chasse aux Œufs s’intercale entre le quatrième et le cinquième volet de la saga. Dans cette histoire, Scrat découvre que le gland qu’il a en sa possession actuellement est en train de germer et devient subitement un arbre. S’il espère récupérer malgré tout le gland original de celui-ci, il n’y parvient pas. À la fin du film, il vient de récolter un certain nombre de glands et a l’idée de les enrober de chocolat mais il tombe dans la fontaine et un lapin s’empare de son trésor pour en faire un radeau… qui finit par couler avec tous les glands du pauvre Scrat. Cette même année, le court-métrage Scrat dans l’Espace, sorte de compilation des scènes de Scrat dans L’Âge de Glace 5 : Les Lois de l’Univers enrichies de nombreuses scènes inédites, sort en bonus du DVD du cinquième film. Scrat poursuit ses aventures dans son vaisseau spatial et tente le tout pour le tout pour sauver son gland, quitte à affronter la technologie du vaisseau, un astéroïde, des rayons de téléportation, des extra-terrestres, une explosion nucléaire et même un trou noir, qui finit par engloutir son gland.

L’influence de Scrat sur notre monde semble illimitée. Il a façonné les continents sur lesquels nous vivons, inventé la technologie que nous avons adoptée, forgé les lieux que nous connaissons, traversé le temps et l’espace, défié la mort à plusieurs reprises et est maintenant le créateur de l’univers. Avec sa nouvelle série animée L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat, ce personnage bien ancré dans l’inconscient collectif clôture peut-être de la manière la plus poétique l’entité créative dont il est issu.

Six épisodes bourrés d’humour mais pas que…

L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat est la sixième série d’animation originale qui intègre le monde Disney sur Disney+ après Zenimation, Le Monde Merveilleux de Mickey, Les Aventures au Parc de Tic et Tac, Olaf Présente et Cool Attitude : Encore Plus Cool. Dans cette série composée de six épisodes, Scrat vit les hauts et les bas de la paternité, alors que lui et l’adorable et espiègle Baby Scrat se trouvent une affection mutuelle mais se battent pour devenir le propriétaire du très précieux gland qui n’en finit pas de leur échapper d’épisode en épisode.

  • Le premier épisode de L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat s’intitule « Fou de Noix ». Réalisé par Michael Berardini et Donnie Long, d’après une histoire de Michael Berardini. Cet épisode sert d’introduction à la série. Scrat fait la rencontre de Baby Scrat et découvre le parent caché qui est en lui en adoptant ce petit être mignon, jusqu’à ce que Baby Scrat voit le gland pour la première fois.
  • Le deuxième épisode s’intitule « La Berceuse Frappée de Scrat ». Réalisé par Donnie Long et Matt Munn, d’après une histoire de Donnie Long, cet épisode met en scène Scrat dans son nouveau rôle de père. Il essaye d’endormir son petit protégé avec une berceuse assez rythmée mais n’y parvient pas vraiment et Baby Scrat reste inconsolable ce qui le fait crier, assez fort pour faire craquer la glace…
  • Le troisième épisode s’intitule « Un X et un O ». Réalisé par Donnie Long et Drew Winey d’après une histoire de James Young Jackson et Drew Winey, il nous montre Scrat qui apprend Baby Scrat comment planter le gland, mais Scrat est vraiment celui qui reçoit une leçon dans cette histoire…
  • Le quatrième épisode s’intitule « Des Reflets Givrés ». Réalisé par Donnie Long et Eric Prah d’après une histoire de Galen Tan Chu, il est l’occasion pour Scrat et Baby Scrat de connaître une aventure périlleuse dans une grotte de glace (toujours à la recherche de leur gland). Mais les parois des grottes laissent entrevoir leur reflet plutôt effrayant.
  • Le cinquième épisode s’intitule « Un Bébé Équilibré ». Réalisé par Jeff Gabor et Donnie Long, d’après l’histoire de Galen Tan Chu, cet épisode met en scène nos deux écureuils qui se battent toujours pour le gland que tente d’avaler un dodo mais cette fois-ci, ils se retrouvent bloqués de part et d’autre d’une bûche elle-même en équilibre au sommet d’un pic glacé.
  • Le sixième épisode s’intitule « Une Mort à la Noix ». Réalisé par Lisa Allen Keane (Le Monde de Ralph) et Donnie Long, d’après une histoire de Michael Thurmeier, cet épisode est une sorte de conclusion ouverte aux aventures des écureuils. Baby Scrat chute et fait tomber le gland dans une falaise. Celui-ci disparaît dans la lave et sous les décombres. Scrat et Baby Scrat vont-ils trouver le moyen de vivre en harmonie après ce drame ?

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Vous l’aurez donc compris, chaque épisode de cette série garde un seul et même fil conducteur d’intrigue : Scrat aime son enfant adopté, mais il aime aussi ses glands. Lorsque Baby Scrat développe le même amour instinctif pour les glands, Scrat est constamment – et comiquement il faut bien le dire – déchiré entre le fait de se concentrer sur le gland qu’il convoite ou sur le bébé qu’il souhaite naturellement protéger.

Dans la droite lignée de tout ce qui a précédé, ce sont bien évidemment les gags physiques qui sont le plus utilisés et une grande partie du spectacle est assurée par Scrat ; après tout, les comportements physiques et les bruits de Scrat (le personnage ne parle pas depuis le début de la saga) lui offrent justement un style si particulier sur grand comme petit écran depuis 20 ans, poursuivant inlassablement son gland sacré et provoquant à chaque fois le chaos : une grande raison de sa popularité auprès des fans de la saga ! Dans L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat, le pauvre Scrat subit plus d’abus que jamais auparavant alors que Baby Scrat tire sur sa corde sensible et le réprimande physiquement.

Les animateurs de Blue Sky Studios offrent également des moments émouvants à cette série pour mieux souligner les passages comiques et apporter du relief à l’ensemble, notamment dans le dernier épisode « Une Mort à la Noix ». Même si la série n’est pas censée être prise trop au sérieux, le téléspectateur pourrait peut-êre finir un peu larmoyant vers la fin tant la série porte sur ses épaules l’héritage de toute une saga, qui arrive inéluctablement en fin de course. Dans l’ensemble, L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat garde véritablement l’essence même du genre à fois gagesques et éphémère des aventures de Scrat : courir après les glands et crier. Mais il y a aussi beaucoup de moments tendres et et Baby Scrat est (comme on pouvait s’y attendre) adorable. Les parents ressentiront un lien particulièrement fort avec Scrat cette fois-ci – et puisque Scrat n’est à priori plus un personnage de Disney après cette série en raison d’un procès, ce sera peut-être la dernière fois que nous le verrons dans un nouveau film ou une nouvelle série estampillée Disney.

En découvrant chacun des épisodes de L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat, il est assez facile de deviner que les animateurs ont adoré chaque minute de travail sur ce projet. Les gags visuels qui déforment toujours plus le corps de Scrat, le chaos à la Tex Avery et même un recul de la caméra révélant un artiste de storyboard sont autant de points positifs à souligner. L’animation exceptionnelle des personnages est également visible avec un effet particulièrement réussi (et absolument horrifiant) dans le court-métrage « Des Reflets Givrés » où nos deux amis rencontrent leurs reflets dans la glace, et les deux personnages convoquent en quelques sorte des personnalités entièrement différentes et se confrontent à elles, comme une sorte d’hommage indirect à l’allégorie de la caverne de La République de Platon. Comme pour les précédents court-métrages isolés de la saga, ceux de cette série comportent de beaux cartons de titres, joliment illustrés.

L’Âge de Glace : Les Aventures de Scrat est étonnamment une très belle réussite visuelle et humoristique. Le sixième et dernier court-métrage ne ferme pas définitivement la porte à une suite mais prend malgré tout des airs d’adieux symboliques. Baby Scrat est un personnage très sympathique qui forme un joli duo avec un Scrat toujours aussi attachant. Étant donné que la fermeture de Blue Sky Studios s’est produite si rapidement, on comprend en visionnant cette série qu’elle aurait pu permettre à Scrat, d’offrir un nouveau chapitre pour l’entreprise, dont il est la mascotte. Mais après ce projet, tout reste incertain, d’autant que les droits d’utilisation du personnage sont revenus à sa créatrice d’origine après une bataille juridique acharnée de plusieurs années.

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