Si vous comptez visiter certaines villes d’Italie prochainement, ne vous attendez pas à retrouver des Disney Stores car The Walt Disney Company, dans la continuité de ce qui a été entrepris aux États-Unis et au Canada, a décidé de fermer les 14 boutiques physiques présentes dans la botte italienne.
La fermeture des Disney Stores en Italie
La nouvelle est survenue il y a quelques jours comme un coup de tonnerre : conformément à la nouvelle politique de l’entreprise plus orientée vers le e-commerce, Disney Store a décidé de fermer tous ses magasins en Italie. La crise économique liée à la pandémie continue de faire mal, conduisant les grandes majors à accélérer des processus déjà en cours. Ce n’est finalement qu’une politique cohérente venant de la firme aux grandes oreilles, qui a intensifié ses efforts dans la production de contenu disponible en streaming.
Les syndicats Filcams Cgil, Fisascat Cisl et Uiltucs ont indiqué ensemble que la fermeture des 14 Disney Stores en Italie était officielle(incluant les trois magasins présents à Rome, via del Corso, Porta di Roma et Romaest), une information reprise par la suite par les principaux journaux et magazines italiens. La décision affecterait toutes les boutiques du pays et concernerait plus de 230 salariés employés dans la quinzaine de points de vente, qui selon les syndicats « retiennent désormais leur souffle face à la nouvelle inattendue, qui, d’ailleurs, leur a été annoncée suite à la liquidation de la branche italienne de la société qui a eu lieu le 19 mai ».
Les motivations
Quant aux raisons, il suffit de remonter quelques mois en arrière : la décision, en fait, ne concerne pas seulement le marché italien, mais est une stratégie commerciale qui impliquera la transition vers un modèle économique axé sur le commerce électronique. Cela avait déjà été souligné en mars, lorsque des sources avaient signalé la fermeture imminente de 60 Disney Stores en Amérique du Nord, motivée par des « changements d’habitudes d’achat » (accélérés à leur tour par la pandémie, qui nous a conduits à passer massivement aux achats en ligne) et le désir d’une plus grande interaction entre les différentes expériences virtuelles Disney, telles que le site shopDisney, les applications des Parcs Disney et les réseaux sociaux officiels.
Depuis, le Canada a également été touché, avec 18 magasins qui devraient fermer d’ici la fin de l’année. l’été. Selon les premières informations, les fermetures n’affecteront pas les boutiques des Parcs Disney, les corners hébergés par des tiers comme Target in America, ou les Galeries Lafayette en France ou encore les boutiques officielles sur le marché asiatique.
Toujours en mars, la société a déclaré qu’à la suite de la fermeture des Disney Stores, les services proposés par shopDisney en ligne seront améliorés, augmentant la variété des produits notamment en ce qui concerne l’offre pour adultes, avec des vêtements, des articles de maison et des objets de collection. La preuve en est en Europe où la site de shopDisney a été profondément retravaillé ces derniers temps, s’alignant sur le format de celui des États-Unis.
Ce que l’on peut lire dans le dernier communiqué publié par les syndicats :
« L’Assemblée a également décidé de déclencher l’état d’agitation et la proclamation de 4 heures de grève au niveau territorial à organiser avec des sit-in de protestation devant les points de vente et de 4 heures supplémentaires de grève à organiser au niveau national niveau.
Les 233 travailleurs des Disney Stores Italie ne renoncent pas à la fermeture des magasins et demandent des solutions visant à préserver les niveaux d’emploi.
Ce n’est certes pas une situation facile, compte tenu de la cession de l’ensemble du périmètre de vente face à un investissement de l’entreprise entièrement tourné vers le canal e-commerce.
La réception de la procédure de licenciement collectif redoutée par la direction de l’entreprise est désormais attendue, qui, en plus de clarifier les détails de la présence en Italie, ouvrira la phase de discussion syndicale prévue par la loi italienne.
Les syndicats tenteront de suivre la voie de la vente de licences, de définir un accord sur l’incitation à l’exode volontaire et d’activer des voies de politiques actives visant à la délocalisation des travailleurs. »