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le roi lion et les rythmes de la terre

Le Roi Lion et les Rythmes de la Terre de retour plus puissant que jamais

Ce week-end du 15 août 2020 marquait le lancement de la deuxième saison du spectacle Le Roi Lion et les Rythmes de la Terre, devenu en un an l’un des fleurons de l’Entertainment Disney à travers le monde. Si nous avions été très globalement satisfait de sa première mouture en 2019, force est de constater que la seconde version arrive à passer un cran qualitatif au-dessus. Retour sur les différents changement apportés sur le spectacle, le contexte particulier dans lequel le spectacle fut monté et la captation de sa première.

Le Roi Lion et les Rythmes de la Terre : c’est reparti !

Christophe Leclercq, présent pour cette première du spectacle à midi 30 était impatient de découvrir le travail de plusieurs semaines fourni par sa troupe et lui-même. A ses côtés, la plupart des exécutifs de Disneyland Paris étaient également présents pour encourager  les artistes et techniciens de ce spectacle. Sans surprise, toutes les places de Frontierland Theater étaient occupées. Il faut dire que, compte-tenu du contexte sanitaire, la salle de spectacle, qui a reçu des finitions sur sa façade extérieure (sauf l’ajout de la roue qui était attendue), est soumise cette saison à une restriction en terme de capacité d’accueil. Si l’on ignore le chiffre exact de jauge d’accueil, sachez que la salle peut accueillir en théorie 1175 spectateurs.

Dans le cas du contexte sanitaire, non seulement des marquages sur les rangées indiquent les emplacements des places (larges) mais les groupes sont invités à laisser une place (plus d’un mètre) de part et d’autre des autres groupes. Les rangées sont suffisament espacées en hauteur les unes des autres. Dès lors, supprimer un rang sur deux n’aurait pas été nécessaire. La distanciation s’impose dès lors en salle comme sur scène au niveau des positionnements très subtils des artistes.

Plusieurs changements apportés

Concernant la scène (de 40 mètres de large) en elle-même, elle n’a pas été modifiée ou peu. On remarquera néanmoins la suppression de deux agrès, deux des quatre mâts articulés, au extrêmités de la scène, mais qui ont été remplacés par deux mâts pendulaires (offrant des acrobaties de solistes à plus de six mètres du sol). Le tableau « I Just Can’t Wait to Be King » est un peu plus impressionnant. La mise en scène a été modifiée cette année de sorte à valoriser la place des chanteurs. Cela se ressent dans les lumières mais aussi les déplacements. Rafiki lors de la séquence d’introduction « Circle of Life » est quasiment seul en scène puis les danseurs, musiciens, choristes et acrobates se joignent à lui progressivement (un peu comme dans le spectacle de Broadway finalement).

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Plus généralement, on remarquera une modification de nombreuses chorégraphies avec Cathy Ematchoua. En coulisses, on nous indique que les équipes ont finalement eu un peu plus de temps que prévu du fait du confinement qui a repoussé la date de lancement du spectacle et cela se ressent sur scène. Les entrées et sorties des danseurs et chanteurs sont plus soignées et marquées, renforçant l’intensite dramaturgique de certaines séquences. Aussi, grande nouveauté de cette saison, la conception des lumières confiée au scénographe Tim Lutkin (Mickey et le Magicien, Marvel : L’Alliance des Super-Héros), qui souligne davantage la théâtralité du spectacle et marque plus franchement les différents espaces de jeu. Peut-être un peu trop sur certains tableaux où l’on s’évade en nature, qui auraient demandé davantage de douceur sur les contres ou les douches et moins de faisceaux bruts. Mais c’est un détail ! L’ensemble est de très bonne facture !

Tim Lutkin a réécrit les lumières

Rien à redire évidemment sur les performances des artistes (anciens et nouveaux), tous plus talentueux les uns que les autres. Et l’on sent même que d’une année sur l’autre, la troupe a su véritablement s’approprier la pièce musicale et lui apporter des nuances et encore plus de profondeur. La musique a quant à elle bénéficié d’un remixage par un designer audio d’abord en studio puis en salle. Le dispositif sonore à 360 degrés en salle permet de faire honneur à ce travail : les sons sont plus épurés dans l’ensembles, plus « audibles » dans le sens où tous les instruments sont mis en valeur et la balance des différents instruments est plus équilibrée cette année. Les percussions sur scène sont davantage mises en valeur également.

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Le grand final vous donnera évidemment beaucoup de frissons ! On ne peut que vous conseiller d’aller redécouvrir ce spectacle emblématique du Parc Disneyland, même si Lineberty vient forcément gâcher la fête : les réservations obligatoires via cette application ouvrent deux heures avant chaque représentation et partent en moins d’une minute. Ce n’est même plus une question de rapidité mais de loterie, le nombre de personnes souhaitant réserver étant supérieur à la capacité de chaque séance. Dès lors, soit vous aurez la chance d’obtenir des places (et le nombre de places souhaité), soit votre application ne cessera de buguer (« connexion impossible ») jusqu’à vous indiquer au bout de la énième tentative que toutes les places ont été pourvues… Le show est donné quatre fois par jour à 12h30, 13h30, 16h05 et 17h05 (les personnes en fauteuils roulants sont aussi invitées à réserver via cette application…).

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