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Avengers Endgame – Critique du Film

Esseulés et deséspérés comme jamais, les Avengers ont essuyé une lourde défaite face à Thanos, qui a réussi à décimer la moitié de l’univers en s’emparant de toutes les Pierres d’Infinité. Cherchant un moyen de renverser la balance, les survivants emmenés par Steve Rogers se mobilisent dans une ultime bataille contre le Titan Fou, quel qu’en soit le prix…

Point culminant du Marvel Cinematic Universe

Après plus de dix années de construction et de complexification, le Marvel Cinematic Universe atteint un point de non retour dans Avengers Endgame. Film le plus attendu par toute une génération de Fans, il sacralise à lui seul le défi réussi haut la main des équipes de Marvel Studios et Walt Disney Studios depuis onze années, bien que les premiers films furent dépendants de Paramount Pictures. Il y a là une véritable apothéose à la fois scénaristique mais aussi cinématographique. Il faut pour cela remercier le patron des Marvel Studios, Kevin Feige pour son génie créatif et sa vision d’ensemble ainsi que Bob Iger, PDG de The Walt Disney Company pour avoir cru à l’époque dans le potentiel de super-héros quasiment méconnus du grand public. Enfin, rendons un fier hommage aux géniaux créateurs Stan Lee et Jack Kirby, sans qui, tous ces personnages et ces aventures n’auraient jamais été portés sur grand écran.

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A plusieurs égards, Avengers Endgame n’est pas qu’un simple blockbuster à rajouter à la longue liste de films super-héroïques en vogue depuis une décennie. Il constitue à lui seul toute l’effervescence d’un public désormais très large et diversifié. Attendu par le plus grand nombre, il va donc au-delà d’un simple produit de consommation ; de par la marque qu’il porte et les enjeux qu’il tient, il fait figure de véritable phénomène médiatico-culturel, ancré dans une pop-culture plus riche que jamais. Peut-être qu’il s’agit du nouveau Star Wars de la pop-culture : car rien n’égalait la franchise de George Lucas jusqu’à maintenant en terme de rayonnement et d’impact culturel. C’est désormais le cas avec cette saga. Avengers Endgame marque également le point culminant des 21 précédents films du Marvel Cinematic Universe.

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The Infinity Saga

Il s’imbrique en effet au sein de The Infinity Saga, une appellation datant de 2019, rassemblant pas moins de 22 films, découpés en trois phases cinématographiques distinctes. La première et sans doute la plus symbolique à ce jour est celle qui a débuté par la cultissime réplique « I am Iron Man » de Robert Downey Jr. dans Iron Man. A l’époque, ni Kevin Feige, président de Marvel Studios, ni Paramount Pictures, alors distributeur des films directement produits par le studio de la Maison des Idées, ne se doutaient de l’engouement qu’allait rencontrer ce personnage, et par extension cet univers si peu démocratisé auprès du grand public. Le rachat en 2010 de l’ensemble des actifs de Marvel par The Walt Disney Company marque le tournant d’une nouvelle ère, où Mickey espère imposer cette nouvelle famille de super-héros au monde entier. Entre temps, les Avengers ont pris le temps d’être présentés en bonne et due forme au cinéma avec la sortie de L’Incroyable Hulk en 2008, suivie de celle de Iron Man 2 en 2010 qui a également introduit Black Widow, puis de Thor en 2011 (qui a mis en exergue le S.H.I.E.L.D. et le Gant de l’Infinité mais aussi le personnage de Hawkeye) et enfin de Captain America : First Avenger en 2011 qui a réellement ouvert la piste des Pierres d’Infinité comme l’arc narratif majeur des films suivants.

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L’idée géniale de Kevin Feige est de réunir sur grand écran tous ces héros qui viennent de bénéficier d’un film en solo ou tout du moins d’apparitions. Marvel’s Avengers est une réussite et une petite révolution dans le cinéma super-héroïque puisqu’il fonde à lui un seul un genre, le cross-over épique de super-héros. Il n’est ainsi pas étonnant de voir cet univers grandir d’année en année tandis que les Pierres d’Infinité, véritables objets surpuissants pour quiconque les possède et les maîtrise dans l’univers fictif créé par Marvel Studios, sont disséminées progressivement d’un film à l’autre et révèlent chacune leur pouvoir tout en influençant le récit et les personnages. Ainsi, le MCU surfe à la fois sur ses acquis avec Iron Man 3 et Thor : Le Monde des Ténèbres en 2013 et Captain America : Le Soldat de l’Hiver en 2014 tout en proposant de nouveaux visages pour apporter du relief à l’ensemble. Les Gardiens de la Galaxie rencontrent un succès immense en 2014. L’année suivante est marquée par la sortie de Avengers : L’Ere d’Ultron où nos héros doivent encore faire face à une terrible menace, émanant en partie justement des manipulations faites avec une Pierre d’Infinité. On comprend dès lors que ces joyaux incommensurables décideront du sort du MCU dans les prochaines années, alors que le grand vilain Thanos est quant à lui teasé dans l’ombre de ces films. La phase II, qui a débuté avec Iron Man 3, s’achève avec Ant-Man. Marvel Studios a commencé à nous préparer à un affrontement sans précédent et personne n’est encore en mesure de s’imaginer à quoi ressemblerait ce final épique.

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Mais d’autres films viennent construire ou déconstruire le MCU pour mieux préparer le point culminant de Avengers Endgame. Ainsi, la phase III s’ouvre avec Captain America : Civil War où nos héros, plongés dans une guerre fratricide, sont les victimes directes des conséquences de leurs propres actes. Marvel Studios fait le pari d’imposer de nouvelles marques à ses fans. Doctor Strange est le premier nouveau super-héros à faire son  apparition fin 2016. Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 intègre davantage ses personnages dans The Infinity Saga et ses enjeux. Spider-Man, qui n’évoluait jusqu’alors que dans un propre univers isolé du fait de son appartenance à Sony Pictures au cinéma, peut enfin tisser sa toile au sein du MCU avec la sortie de Spider-Man Homecoming en 2017, véritable vent de fraîcheur bienvenu. Enfin, Thor Ragnarok assombrit le destin du dieu d’Asgard qui peut s’enorgueillir comme Iron Man et Captain America, d’avoir une trilogie à part entière. En 2018, Marvel Studios confirme sa suprématie dans le secteur des blockbusters en imposant son nouveau poulain, Black Panther, dans un film résolument respectueux de l’univers du personnage wakandien. S’en suit la sortie de Avengers Infinity War qui bouleverse le destin de l’ensemble de nos héros puis celle du très fun Ant-Man et la Guêpe. L’année 2019 sonne comme le glas d’un avant et d’un après. Un après tout d’abord avec Captain Marvel, annoncée ni plus ni moins comme la relève du MCU alors que beaucoup d’acteurs historiques arrivent à la fin de leur contrat. Le film connait un succès fulgurant présageant un futur radieux pour ce personnage féminin. Vient ensuite l’heure de la Conclusion avec Avengers Endgame

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Une conclusion épique et imparfaite

Construit comme un diptyque avec Avengers Infinity War, Avengers Endgame réussit-il à séduire malgré les innombrables attentes et dénouements attendus ? Il faut dire que la fin du précédent volet prenait des airs magistraux et imprévisibles : cette suite méritait donc, à bien des aspects, un traitement quasi parfait. La question n’est finalement pas si simple à élucider après visionnage. Dans une envie de plaire et complaire au plus grand nombre, dans un élan de « fan service » presque ostentatoire, donc à double tranchant, il faudra juger de la qualité intrinsèque de l’oeuvre tout en analysant, sans spoiler, la cohérence des résolutions des divers arcs scénaristiques mis en place depuis 2008 dans Iron Man. Le défi, vous l’aurez compris, est immense pour un film aussi monumental.

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Avengers Endgame est-il un film ultime ? Oui. Parfait pour autant ? Clairement pas. Tout d’abord, ce film impressionne par sa qualité à revisiter l’ensemble du tissu narratif du Marvel Cinematic Universe. Il n’a pas été construit scénaristiquement et teasé par Kevin Feige depuis des années comme le grand final que les fans attendent, pour rien. Il permet réellement de refermer de nombreux arcs narratifs qui se sont développés de film en film depuis 2008 dans cette série cinématographique pharaonique. En ce sens, il s’adressera évidemment aux fans de cet univers et de cette franchise, érigé comme tel par des fans. Le spectateur lambda qui a suivi les précédents films avec plus ou moins d’attention, n’en ressortira pas, dès lors, pareil qu’un immense connaisseur.

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Avengers Endgame : les yeux plus grands que le ventre ?

Mais là où Avengers Endgame parvient réellement à remplir la mission qui lui incombait, c’est à dire devenir un nouveau symbole de la pop-culture, c’est quand il offre des moments épiques et émouvants à des points très précis de son histoire. Plus abouti que jamais parmi les 22 films existants à ce jour au sein du Marvel Cinematic Universe, Avengers Endgame est un écrin pour plusieurs personnages phares traités avec subtilité et authenticité si bien qu’il n’est pas rare d’éprouver plusieurs émotions à la fois dans certaines scènes, le spectateur étant, il est vrai, assez malmené émotionnellement et dans son propre sub-conscient de fan. C’est aussi plus d’une décennie de relations tissées entre ces héros qui s’offre à nous, en particulier celles forgées depuis 2012 dans Marvel’s Avengers entre les six Vengeurs originaux dont le film rend un certain hommage. Ils sont la clef de voûte de tout ce qui a été bâti jusqu’à présent et, avec Thanos face à eux, deviennent les icônes éternels d’une génération. Plus impactant que jamais, le film rend chacun de ces personnages véritablement vulnérables : jamais l’humanité de super-héros ne transparaissait aussi bien.

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C’est d’ailleurs ce traitement de faveur qui, en parallèle, fait que d’autres protagonistes reçoivent une mise en en perspective un peu pauvre. Marvel Studios est bien connu pour traiter non sans humour les péripéties de ses héros, bien qu’il faille relativiser cet adage quand on compare par exemple deux films comme Captain America : Le Soldat de l’Hiver et Les Gardiens de la Galaxie. Dans Avengers Endgame, le dosage humoristique peut poser problème. Si certains passages sont évidemment bien sentis et correspondent directement à l’ADN de Marvel, d’autres, au contraire, ont un effet plus délétère qu’autre chose et ça n’est pas tant leur contenu qui pose problème mais leur place au sein d’un récit bien plus ambitieux, dont le rythme forcément haletant s’en voit brisé instantanément.

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Le rythme justement est un facteur fondamental de l’histoire d’Avengers Endgame, qui, dans sa construction même, permet de raconter de multiples événements simultanément sans que l’on perde le fil rouge commun de l’ensemble. Mais là où le bât blesse avec cette dynamique résolument inédite dans le Marvel Cinematic Universe, c’est qu’elle peut surprendre et pas nécessairement dans le bon sens du terme. Certaines scènes demeurent ainsi bâclées car beaucoup trop expédiées tandis que d’autres, plus anodines finalement, occupent beaucoup trop de temps. C’est un problème de structure inhérent au pari même d’Avengers Endgame, faire tenir en moins de trois heures un condensé de plusieurs conclusions narratives tout en permettant à d’autres arcs de s’émanciper. La résultante est forcément frustrante, surtout vers la fin du film et on est en droit de se demander si le dénouement du film n’aurait pas pu bénéficier de quelques minutes supplémentaires. D’un autre côté, la condensation de certains moments est à double tranchant : plus d’intensité mais moins de saveur sur la durée.

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Sixtité

Pour en revenir aux membres originaux des Avengers à savoir Tony Stark alias Iron Man, (incarné pour la 10ème fois dans le MCU par Robert Downey Jr.), Steve Rogers alias Captain America (Chris Evans), Thor (Chris Hemsworth), le Dr. Bruce Banner alias Hulk (Mark Ruffalo), Natasha Romanov alias Black Widow (Scarlett Johansson) et Clint Barton alias Hawkeye (Jeremy Renner), tous ont droit justement à leur moment. Chacun des personnages réapprend à se connaître dans ce film, mis en valeur par un jeu d’acteur très singulier. Il faut dire que les acteurs développent leur personnage respectif depuis de nombreuses années : Avengers Endgame représente pour eux une certaine forme d’aboutissement dans la maturation de leur personnage. Et c’est justement ce qui pêche car la montée en puissance de chacun de ces egos tout au long du film n’aboutit pas nécessairement à une explosion émotionnelle durant le troisième acte, qui se devait d’être, encore fois rallongé. En ce sens, Avengers Infinity War sorti en 2018, s’en trouve beaucoup plus cohérent structurellement parlant. Il est assez notable de voir que le rythme et la tonalité de ce dernier ont mieux été soignés que dans Avengers Endgame.

Mais cette nouvelle voie est manifestement assumée puisque le problème de rythme inhérent du film est lié au principal moteur scénaristique de ce dernier : Avengers Endgame avance finalement par coups, ce qui se ressent plus particulièrement durant la première heure du film où les personnages, tous plus perdus les uns que les autres du fait des conséquences d’Avengers Infinity War, s’embourbent dans un flot d’émotions, parfois justement trop peu équilibré. Comme pour gagner du temps, les scènes que l’on décrira comme accessoires permettent de relativiser après la conclusion tragique du précédent opus.

Des caméos, des hommages et des clins d’oeils appuyés

Malgré cela, Avengers Endgame se vit comme un profond hommage à onze années de Marvel Cinematic Universe. Bourré de caméos de stars du MCU, de références à de nombreux arcs narratifs et d’easter eggs de cet univers partagé, son fan-service est vécu plutôt positivement pour le coup. Il est à signifier d’ailleurs que c’est l’univers des super-héros Marvel au sens élargi du terme qui est représenté ici : des personnages issus davantage de celui de la télévision y font en effet leur apparition pour le plus grand bonheur des fans, trop mécontents du traitement injuste infligé à ce pan du MCU depuis bon nombre d’années, les films et les séries télévisées, sensés s’interconnecter, prenant au contraire, des distances narratives qui ont morcelé quelque peu la cohérence souhaitée au départ, cohérence soit-disant passant davantage marketing qu’autre chose. Avengers Endgame se contente donc du minimum syndical pour corriger le tir, preuve, s’il fallait encore le démontrer, que Marvel Studios et Marvel Television n’ont que des accointances mesurées.

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Avengers Endgame se permet de questionner ces onze années d’intrigues en les remuant comme un puzzle géant, alors que justement Kevin Feige, patron de Marvel Studios, l’a érigé, brique par brique, d’année en année. Enfin, le film prend aussi le temps de poser quelques bases de l’avenir « post-Endgame ». Il  convient de rappeler que le film n’est possible que parce qu’il suit vingt et un films qui l’ont précédé et l’on forgé. Il paraît dès lors quasi inconcevable de l’apprécier à sa juste valeur sans avoir au moins pris connaissance des événements liés aux Pierres d’Infinité.

« Avengers… Rassemblement ! »

Ce grand final de The Infinity Saga (même si Spider-Man Far From Home a été annoncé comme le dernier film de la phase III du Marvel Cinematic Universe) est donc réalisé à nouveau par les frères Joe et Anthony Russo. S’ils filment mieux que quiconque dans le Marvel Cinematic Universe les instants de justesse émotionnelle des nombreux personnages dont ils ont la charge de mettre en valeur, certains plans, notamment durant les scènes d’action, restent quant à eux un peu maladroits, tremblotants voire trop serrés. Heureusement, il s’agit là de quelques brefs plans qui ne remettent en rien en cause l’ensemble de leur travail prodigieux à offrir un opéra épique durant près de trois heures. Les scènes de bataille notamment, méritent qu’on s’y attardent tant leur fluidité et leur puissance saisissent le spectateur de plein fouet. La fin du film, très impressionnante au demeurant, offre ainsi des plans d’une beauté incroyable, que n’importe quel fan de comics Marvel a pu fantasmer au moins une fois avant l’apogée du cinéma super-héroïque. C’est tout simplement jouissif d’être le témoin d’une telle expérience visuelle et narrative et les réalisateurs emmenés par Kevin Feige, fin stratège et véritable passionné en l’état de producteur, qui avait promis cette apothéose depuis tant d’années, réussissent l’impossible en concluant l’une des sagas cinématographiques les plus importantes de l’Histoire. C’est bien simple, l’iconisation de plusieurs supers-héros qui ont eu le temps de mûrir et de devenir des intimes de nombreux fans, est belle et bien présente à des moments-clefs.

A la baguette, le maestro Alan Silvestri livre sans aucun doute la plus belle composition musicale pour un film du MCU à ce jour. Le génial créateur du thème des Avengers au cinéma joue avec ses propres mélodies en offrant des variantes somptueuses adaptées au récit. L’aspect épique du film s’en voir renforcé rien qu’avec quelques notes et une ambiance quasi martiale à certains moments. Le compositeur de Retour vers le Futur sait trouver le ton juste à chaque scène qui s’en voit sublimée musicalement. Le morceau « Portals » synthétise peut-être à lui seul la quintessence musical du MCU. Alan Silvestri n’oublie pas pour autant de laisser place à des temps de silence pour mieux renforcer la tension de certains passages.

Avengers Endgame : film d’une génération

Avengers Endgame est d’ailleurs l’un des rares films appréciables qu’il nous a été donné de voir en 3D et en IMAX tant son visuel le mérite. Malgré donc quelques facilités scénaristiques et un traitement déséquilibré de certains personnages notamment les plus secondaires, le film s’impose comme une franche réussite et un admirable épilogue, qui ravit à la fois les plus fins connaisseurs du MCU mais aussi le grand public. Il n’est, dès lors, pas étonnant de constater à quel point Avengers Endgame est devenu un phénomène dans l’Histoire du box-office, s’offrant un démarrage record dans le monde. Le film a réalisé 350 millions de dollars de recettes outre-atlantique durant son premier week-end d’exploitation, un score qui dépasse largement le dernier record établi par Avengers Infinity War, et ses 257,7 millions de dollars. Au total dans le monde ça n’est pas moins de 1,2 milliard de dollars, dont 330 millions en Chine qui furent engrangés pour son lancement et 700 000 français se sont déplacés le jour de la sortie, un autre record. Face à Avatar de James Cameron, Avengers Endgame est le concurrent idéal pour occuper la première place de l’Histoire du box-office mondial.

Avengers Endgame est ultime à plus d’un titre mais n’en reste pas moins perfectible. Passé ses quelques défauts de structure et de mise en scène, le film sacralise à lui seul la franchise cinématographique Marvel Cinematic Universe et permet à The Infinity Saga, construite en onze années – du jamais vu au Cinéma – de trouver l’épilogue épique et le point de non retour qu’il mérite. Véritable condensé d’émotions et de bravoure, il permet au MCU de s’inscrire définitivement dans l’Histoire de la pop-culture des années 2010 et d’ouvrir un second chapitre pour les années futures…

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