La célèbre Jungle Cruise a conquis le cœur des fans des Parcs Disney à travers le monde. Si vous faites partie des nombreux admirateurs aventureux de ce grand classique de Disneyland et que vous attendez avec impatience également la sortie de l’adaptation cinématographique de cette attraction, qui est fixée à fin juillet sur nos écrans, vous ne manquerez pas également le beau-livre The Making of Disney’s Jungle Cruise. Cet ouvrage passionnant raconte la création du nouveau film et revient également sur la genèse de l’attraction culte. Il offre des détails, des histoires et des surprises auxquelles les fans ne s’attendent pas. La sortie du livre est prévue le 9 juin prochain.
Dans les coulisses de Jungle Cruise, attraction et film
C’est l’auteur Michael Goldman qui s’est chargé de son écriture. L’an dernier, il signait un autre livre qui a connu beaucoup de succès, The Art and Making of The Lion King. Ce spécialiste connait bien l’attraction Jungle Cruise pour l’avoir découverte dès sa plus tendre enfance, une époque où les fameuses attractions de Disneyland « e-tickets » étaient encore accessibles avec des tickets en papier justement. Il n’en est d’ailleyrs pas à sa première analyse d’une attraction culte, lui a qui a travaillé sur les films de la saga Pirates des Caraïbes et donc de leur genèse dans les Parcs.
« Notre gros défi a été de trouver le type de livre à faire. Il est vite devenu clair que nous ne pouvions pas simplement faire un livre de cinéma « making of » ou « art of » lorsque le sujet abordé est en réalité l’une grandes propriétés intellectuelles du monde des parcs à thème Disney. On m’a fait visiter Disneyland et je suis allé dans les coulisses de Jungle Cruise ; j’ai rencontré plusieurs Imagineers dans leurs locaux de Glendale, en Californie. J’en ai rapidement appris davantage sur l’histoire de l’attraction, son concept pensé à l’origine comme pièce maîtresse de Disneyland et la vision personnelle de Walt. Les imagineers étaient inestimables. J’ai visité Walt Disney Imagineering, on m’a montré des documents d’archives et des photos de l’histoire de l’attraction, et je me suis régalé avec les histoires de plusieurs d’entre eux qui ont généreusement consacré du temps. » a déclaré Michael Goldman au site Disney D23.
Michael Goldman raconte sa redécouverte de l’attraction
Cette enquête a permis à l’auteur d’établir la structure de la première partie de son livre. L’auteur s’est ensuite intéressé à l’expansion et l’évolution du concept ainsi qu’à sa duplication dans d’autres Royaumes Magiques. Il a relevé aussi tous les éléments importants de l’attraction à valeur cinématographique, le style etc. et comment tout cela a pu servir de base à une adaptation sur grand écran. Et puis, grâce à l’aide des cinéastes, il a pu raconter l’histoire de la réalisation du film, et comment ces derniers ont pu rendre hommage à l’attraction originale tout en créant une histoire inédite amenée à plaire au plus grand nombre.
Parmi les anecdotes les plus marquantes qu’il retient, Michael Goldman se dit fasciné d’avoir appris les détails et l’histoire de la jungle physique et vivante de l’attraction Jungle Cruise originale – l ‘ »écosystème » qui a été essentiellement créé par le célèbre paysagiste de Disney Bill Evans dans les années 50. Bill était fondamentalement un génie quand il s’agissait de plantes de tous types ; et son travail dans la plantation d’arbres et d’autres plantes sur le site a fait en sorte qu’un écosystème, certes miniature, puisse se former et se développer et évoluer jusqu’à ce jour. Il souligne aussi dans le livre qu’à l’origine, Walt Disney avait espéré que des animaux vivants peupleraient l’attraction. Cela s’est avéré à l’époque irréalisable en raison des habitudes nocturnes des espèces impliquées, et ils ont plutôt proposé une approche avec des Audio-Animatronics, qui a grandi et évolué au fil des années. Mais la décision de planter, cultiver, entretenir, améliorer et chérir avec amour une « vraie jungle » à Anaheim, en Californie fut un coup de génie, car elle a fait de l’expérience une véritable croisière à travers une vraie jungle.
Sur le plateau du film
Concernant la réalisation du film, il est notamment revenu sur la conception de la production et les efforts déployés pour imaginer et construire la ville portuaire de Porto Velho. De même, l’attention portée à la conception d’accessoires, auxcheveux et aumaquillage adaptés à l’époque et à la culture était incroyable. La construction du bateau à vapeur, La Quila, la maison du personnage de Dwayne Johnson, Frank, a été une énorme réussite logistique. Et puis il y avait les effets visuels complexes, en particulier le travail numérique de pointe utilisé pour créer le féroce jaguar Proxima, et pour donner une ambiance surnaturelle aux personnages conquistador qui ont été piégés dans la jungle depuis très longtemps.
Mais la chose peut-être la plus folle qu’il a appris était le rôle joué par une chèvre nommée Larry. À Atlanta, à un endroit appelé Old Atlanta Prison Farm, les cinéastes ont dû nettoyer les broussailles qui étaient devenues trop envahissantes dans certains endroits. Pour remplacer une partie de la brousse, apporter de nouvelles plantes, et pour leur donner accès à deux petits étangs d’eau sur le site, ils ont dû nettoyer la jungle existante. La responsable de l’emplacement, Maida Morgan, m’a expliqué que pendant environ deux semaines, ils ont eu un troupeau de chèvres vivantes qui grignotait simplement la brousse qui les empêchait d’accéder aux étangs du site. Selon Maida Morgan, Larry était une chèvre très spéciale qui pouvait se tenir debout sur ses pattes arrière et marcher comme un humain. Elle a insisté sur le fait qu’elle était particulièrement utile pour les aider à atteindre et à enlever les plantes et les vignes qui étaient situées en hauteur. Alors un grand bravo à Larry !