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Mulan, le pari risqué de Disney à 200 millions de dollars

A moins d’un mois de la sortie de Mulan au cinéma, The Hollywood Reporter, média important dans le monde culturel aux Etats-Unis, fait le point sur les enjeux élevés de ce nouveau remake des Walt Disney Studios. Offrant une distribution intégralement asiatique, un scénario original basé avant tout sur la légende ancestrale de l’héroïne guerrière de Chine et classée PG-13, le film de Niki Caro a déjà traversé par le passé une tempête médiatique, bien malgré lui. Les sorties de sa star Liu Yifei contre les protestations civiles à Hong Kong restent gravées dans la campagne marketing du film. Mais à quelques semaines de son lancement, cette polémique a laissé place à d’autres sujets…

Le pari risqué de Disney

Des risques majeurs, il y en a. Car si le film se veut ambitieux, conforté par des moyens colossaux, budgétés à 200 millions de dollars, il peut très bien ne pas fonctionner comme Disney le voudrait. Liu Yifei, vedette du film qui est entrée dans la peau de Mulan, vit à Pékin, mais elle est originaire de Wuhan, l’épicentre où sévit le coronavirus. En janvier dernier, l’actrice de 32 ans a quitté son pays pour rejoindre Los Angeles et se préparer à la campagne promotionnelle du film, des semaines avant que l’épidémie prenne un tout autre essor, puisque l’on compte aujourd’hui 77000 personnes atteintes, et plus de 2500 décès selon les chiffres officiels du gouvernement chinois. Mais les ravages de ce fléau viral n’ont pas fait de dégâts dans sa famille ou ses amis proches – elle a quitté Wuhan à l’âge de 10 ans. En dépit de cela, l’épidémie s’ajoute comme une variable totalement incontrôlable et qui déterminera le succès ou non du film en Asie.

L’actrice déclare à ce sujet : « C’est vraiment difficile pour moi d’y penser. Les gens font la bonne chose. Ils font attention à eux-mêmes et aux autres. Je suis vraiment touchée de voir comment ils ne sont pas sortis depuis des semaines. J’espère vraiment un miracle et que ce sera juste fini bientôt. »

En Chine, Liu est un nom familier, qui signifie élégance et beauté. Mannequin depuis l’âge de 8 ans, l’actrice a été révélée dans la série télévisée chinoise Demi-dieux et Semi-démons en 2003 , un succès commercial en Chine et le drame chinois le plus apprécié à Taïwan à l’époque. Elle a continué de travailler dans le cinéma et la télévision et travaille aujourd’hui avec de nombreux partenaires tels que Adidas, Shiseido et Armani.

Il faut savoir que Liu a été sélectionnée par Disney et la réalisatrice Niki Caro parmi plus de 1000 aspirantes du monde entier qui voulaient Hua Mulan, l’héroïne chinoise qui se travestit en homme pour combattre dans l’armée impériale dans un film qui a été conçu habilement pour plaire à la fois à un public occidental et chinois. Mais maintenant, il s’agit de savoir quand Mulan sera libéré en Chine. Le coronavirus ayant provoqué la fermeture de 70 000 salles de cinémas dans le pays depuis le 24 janvier, il est difficile de se projeter sur l’avenir du film et on ignore encore si ces cinémas seront réouverts fin mars. Plusieurs films américains n’ont pas pu être distribués jusqu’à maintenant en Chine, comme Docteur Dolittle de Universal Pictures ou Jojo Rabbit de Searchlight Pictures. Si Mulan ne sort pas en Chine, cet événement sera vécu forcément comme un coup dur pour Disney.

Mulan sera un énorme succès ou un énorme échec

Bien sûr, la pression est telle sur un film de cette volée, dont le budget est de l’ordre de 200 millions de dollars (un record pour un remake des studios Disney) qu’on peut d’ores et déjà se dire que les Etats-Unis ne pourront pas compenser totalement le manque à gagner, ni l’Europe. Liu, qui s’est empêtrée dans sa propre tempête de controverse à cause de son message politique sur les réseaux sociaux au sujet des manifestations de Hong Kong, précise à THR qu’elle s’efforce de ne pas penser à tout cela. « Ce serait vraiment une perte pour moi si je laissais la pression dépasser mes possibilités », explique l’actrice, qui a appris l’anglais lorsqu’elle a vécu à New York pendant quatre ans avec sa mère, une danseuse, après le divorce de ses parents.

Même avant l’épidémie du virus, Mulan – premier film de la maison Disney avec une distribution entièrement asiatique et le premier à être classé PG-13 (pour ses scènes de bataille) – était déjà en soi un gros pari risqué pour les studios. Le film d’animatrion de 1998 a été un énorme succès critique et commercial, s’offrant par ailleurs des nominations aux Golden Globes et aux Oscars, et rapportant plus de 300 millions de dollars dans le monde (475 millions de dollars aujourd’hui), mais il a échoué au box-office chinois. Cela s’explique en partie par le fait que le gouvernement chinois a bloqué sa sortie durant près d’un an en raison de son mécontentement persistant sur la sortie de Kundun en 1997 par Disney, le film sur le Dalaï Lama de Martin Scorsese qui traitait de l’occupation du Tibet par la Chine. Au moment où Mulan a enfin débarqué dans les salles obscures chinoises à la fin du mois de février 1999, la plupart des enfants étaient retournés à l’école après les vacances du Nouvel An chinois et des copies piratées étaient largement disponibles. Pour le remake, la stratégie de Disney est toute autre : le studio souhaite sortir le film en Chine en même temps que dans le reste du monde pour éviter justement ce phénomène de piratage encore bien ancré dans le pays.

La polémique Hong Kong

Le film teste également la capacité de Disney à s’adapter aux différentes dimensions politiques internationales, alors que la compagnie vise tant bien que mal une certaine forme de neutralité idéologique. Il y a là un véritable jeu d’équilibriste. En août 2019, Liu Yifei a déclenché une énorme polémique quand elle a pris parti pour le camp policier sur le réseau social chinois Weibo (où elle compte plus de 66 millions d’abonnés) alors que la violence à Hong Kong culminait. Sa prise de position a été considérée par les critiques du gouvernement chinois comme une adhésion à la brutalité policière. Peu de temps après, le mot-dièse #BoycottMulan s’est répandu sur Twitter. Liu, qui possède la citoyenneté américaine également depuis son séjour aux États-Unis, a été durement critiquée dans le monde entier pour son soutien à l’oppression.

« Je pense que c’est évidemment une situation très compliquée et je ne suis pas une experte », dit-elle maintenant, aussi prudente que possible. « J’espère vraiment que cela sera bientôt résolu. » Liu, dont la réponse semble avoir été répétée en coulisses d’après la journaliste Rebecca Ford, refuse d’en dire davantage sur le sujet, répétant simplement : « Je pense que c’est juste une situation très sensible. » Sean Bailey, Président Production des Walt Disney Studios ajoute dans la précipitation : « La politique de Liu Yifei lui appartient, et nous nous concentrons uniquement sur le film et sa performance. » « La plupart des célébrités chinoises choisissent d’éviter de publier de telles déclarations politiques en raison des risques pour leur carrière à l’échelle internationale », explique Dorothy Lau, professeur à l’Academy of Film de la Hong Kong Baptist University. Mais bien que le message de Liu ait suscité des critiques à l’échelle mondiale, certains experts pensent que le drame médiatique pourrait également apporter un soutien accru au film en Chine. « À l’époque, le gouvernement est apparu dans diverses publications soutenant très fortement le film », explique le professeur de l’USC Stanley Rosen, spécialisé dans la politique et la société chinoise. « Il y a un réel élan de la part du gouvernement chinois pour que cela fonctionne. Je suis sûr que le gouvernement va essayer de montrer que le boycott n’a eu aucun effet ». Enfin, « la plupart des personnes en dehors de Hong Kong ont probablement oublié cette controverse », explique Rosen. « Mais le gouvernement chinois n’oublie pas ces choses. »

Satisfaire un public chinois et un public occidental

Le fait que cette version de Mulan soit une épopée de guerre à grande échelle, inspirée davantage par l’ancienne ballade chinoise que le film d’animation original peut également aider à gagner des fans supplémentaires à Pékin, mais ce choix comporte des risques notoires : le film doit satisfaire le public chinois grâce à son inspiration à la légendaire sans pour autant décevoir une génération de fans en Asie (et ailleurs) pour qui le film d’animation est important. « Les gens qui auditionnaient sortaient ce genre de phrase : ‘Désolé, je sais que ce n’est vraiment pas professionnel, mais avant de commencer, je veux juste que vous le sachiez, le film d’animation était la première fois que je voyais quelqu’un qui me ressemblait parler anglais dans une salle de cinéma »‘, explique le producteur Jason Reed. « Les enjeux ne pourraient pas être plus élevés. »

liu yifei

Mulan est aussi une manière pour Hollywood d’entretenir la confiance avec des cinéastes comme Niki Caro dont les deux précédents films affichaient des budgets bien inférieurs à son dernier film. Le drame sportif McFarland USA des studios Disney a coûté environ 20 à 25 millions de dollars. Niki Caro n’était pas le premier choix de Disney. Avant d’embaucher la cinéaste néo-zélandaise, le studio s’est d’abord intéressé à des réalisateurs d’origine asiatique, et notamment le taïwanais Ang Lee (mais il était occupé à promouvoir la Un jour dans la vie de Billy Lynn) et chinois Jiang Wen. Mais Niki Caro s’est déjà illustée par le passé en montrant qu’elle savait mettre en avant des cultures qui n’étaient pas la sienne. En 2002, elle sort le film Paï qui raconte l’histoire d’une jeune fille maorie qui veut devenir chef, un rôle traditionnellement réservé à la gente masculine.

Niki Caro réalise Mulan

L’histoire féministe de Mulan a touché la réalisatrice. « Quand j’ai commencé à vouloir devenir cinéaste, il y avait si peu de femmes qui faisaient ce travail [dans un grand studio] », dit-elle. Elle est dorénavant la réalisatrice du live-action le plus cher de l’histoire dirigé par une femme, et rejoint une poignée d’autres cinéastes qui se sont vues confiers les rennes d’un film à plus de 100 millions de dollars (Kathryn Bigelow, Ava DuVernay et Patty Jenkins). « Patty a changé la donne avec Wonder Woman. C’était comme un coup d’adrénaline pour moi en tant que cinéaste », explique Caro, qui a réuni une équipe principalement composée de femmes, dont la directrice de la photographie Mandy Walker, la costumière Bina Daigeler, la maquilleuse Denise Kum et la premier assistante réalisatrice Liz Tan.

liu yifei

Il y aura bien évidemment des déçus, celles et ceux qui n’ont pas compris pourquoi Disney n’a pas choisi de réalisateur asiatique. Niki Caro répond ceci : « Bien que ce soit une histoire chinoise d’une importance cruciale et qu’elle se déroule dans la culture et l’histoire chinoise, il y a une autre culture en jeu ici, qui est la culture de Disney, et que le réalisateur, quel qu’il soit, devait être capable de gérer les deux – et me voici. » Peu de temps après l’embauche de Niki Caro, des rumeurs sont allées bon train sur le projet. Des années de productions où des films asiatiques étaient portés par des protagonistes blancs (de Ghost in the Shell avec Scarlett Johansson à La Grande Muraille de Matt Damon) ont été un indicateur qui allait dans le sens du « whitewashing » pour Mulan. Une première fuite du scénario original conçu par Elizabeth Martin et Lauren Hynek pour ce remake, parlait d’un protagoniste masculin de couleur de peau blanche. Le producteur a confirmé en effet que deux protagonistes du scénario initial étaient occidentaux. Mais selon le producteur toujours, ces rôles devaient être secondaires.

La production a évité le whitewashing

Si les rumeurs n’étaient pas plus fondées que ça, cette première polémique sur la pré-production du film en 2016 a déclenché dans la foulée une pétition qui a été signée par 110 000 personnes. Ironiquement, Niki Caro a eu du mal à trouver une actrice pour jouer Mulan. Cette phase de recrutement international a débuté en octobre 2016, lorsque la cinéaste a envoyé une équipe de directeurs de casting sur chaque continent et dans pratiquement tous les petits villages de Chine. Ils recherchaient une actrice capable de jouer Mulan en trois phases, d’une jeune femme incertaine de sa place à un soldat déguisé en homme et, enfin, en guerrière puissante. Elle devait parler couramment l’anglais, gérer les exigences physiques des arts martiaux et livrer de séquences émouvantes avec la famille du personnage. Bref, trouver une grande artiste chinoise.

mulan tournage 02

Après une première phase de casting à Los Angeles où toutes les candidates se sont rassemblées, Niki Caro n’a pas trouvé l’actrice idéale. Tout était à recommencer et la sortie du film fut décalée par Disney. Et finalement, c’est Liu, qui n’était pas disponible durant le premier casting, qui a été prise. « J’étais déterminée ; il fallait que cette Mulan ne soit pas fragile et féminine », explique Caro. « Elle doit en effet se faire passer pour un homme dans l’armée d’un homme. » La réalisatrice et un coach ont donc proposé à Liu une évaluation physique de 90 minutes, avec des exercices cardio et de la musculation. Selon la réalisatrice, Liu ne s’est jamais plaint. Disney a trouvé non seulement sa Mulan mais aussi une actrice qui parle anglais, connait les arts martiaux de par son travail à la télévision et soit un minimum connue, du moins en Chine.

Liu Yifei est Mulan

Liu Yifei a passé trois mois en Nouvelle-Zélande à s’entraîner puis à approfondir ses connaissances sur le sujet. Elle a effectué par ailleurs plusieurs voyages en Chine et s’est entretenue avec des dizaines d’experts – dont le plus grand spécialiste mondial de la stratégie militaire de la dynastie Tang. Elle a également étudié le poème chinois de 360 ​​mots La Balade de Mulan, qui a raconte l’histoire de la jeune héroïne. La légende, qui remonte au Ve ou VIe siècle de notre ère, est un conte aussi populaire en Chine que l’histoire de Jeanne d’Arc ou de Paul Bunyan en Occident, et elle a été adaptée à plusieurs reprises en pièces de théâtre, opéras et films. Le choix de placer la famille de Mulan dans un tulou, une structure ronde traditionnelle qui abritait plusieurs clans n’a pas été du goût de tout le monde. Ces maisons étaient principalement présentes dans le sud de la Chine, dans ce qui est aujourd’hui la province du Fujian (alors que Mulan est du nord), et n’auraient pas existé à l’époque où elle vivait. Mulan, bien que très populaire, reste un personnage fictif et non historique.

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Disney a testé le film auprès du public chinois, et même les dirigeants locaux. Dans une première version, Mulan a embrassé son intérêt amoureux Chen Honghui (Yoson An) sur un pont quand ils étaient sur le point de se séparer. « C’était très beau, mais le bureau chinois a répondu : « Non, vous ne pouvez pas, cela ne semble pas juste pour le peuple chinois » », a déclaré Niki Caro. « Alors nous l’avons retiré. » Niki Caro et les scénaristes, Amanda Silver et Rick Jaffa (Jurassic World), devaient également tenir compte des fans passionnés du film de 1998. La plupart des remakes de Disney, comme La Belle et la Bête, Aladdin et Le Roi Lion,sont restés fidèles au ton et à la structure initiale des contes animés tout en ajoutant quelques nouveautés (chansons, personnages). Ne pas réitérer cette formule n’était pas une décision forcément facile à prendre. « Nous avons eu beaucoup de conversations à ce sujet », explique le producteur Reed. En fin de compte, ils voulaient « raconter cette histoire d’une manière plus réelle, plus facile à raconter, où nous n’avons pas l’avantage de la blague pour nous cacher derrière des choses qui pourraient être inconfortables et nous n’intervenons pas dans la chanson pour nous raconter le sous-texte. »

Une version inédite non sans risque

A la place des numéros musicaux et des compagnons de route, Mulan version 2020 a droit à une épopée de guerre à grande échelle dans laquelle l’héroïne prend la place de son père dans l’armée impériale. « C’est une histoire de femme qui a été racontée pendant des siècles mais jamais par des femmes, et nous pensions qu’il était vraiment temps de raconter cette histoire », explique la co-scénariste. La question est de savoir si la génération des années 1990 et les milléniaux, qui sont tombés amoureux du film d’animaton quand étaient enfants (et ont sûrement aidé le remake de Aladdin à atteindre le milliard de recettes), seront également séduits. « Pour être honnête, nous avons bossé sur ce film avec nos tripes et c’est ce qui excite l’équipe créative ici », explique Sean Bailey. « Je pense que cela montre qu’il peut y avoir différentes approches de ces [films]. »

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L’acteur Tzi Ma et Niki Caro sur le tournage de Mulan

Lorsqu’on appris que le personnage de Mushu, le compagnon dragon de l’héroïne (dont la voix originale est signée Eddie Murphy), ne serait dans cette histoire, certains fans ont fait part de leur déception sur les réseaux sociaux. Mais la disparition du personnage prend tout son sens dans le contexte chinois. « Mushu était très populaire aux États-Unis, mais les Chinois détestaient ça », explique Rosen. « Ce genre de dragon miniature a banalisé leur culture. » Contrairement à des films Marvel par exemple, les films live-action de Disney doivent plaire à un public beaucoup plus jeune. Pourtant, Niki Caro voulait faire un vrai film de guerre. « Vous devez livrer la guerre », dit-elle, « et comment faites-vous cela avec la marque Disney où vous ne pouvez montrer aucune violence, gratuite ou autre ? » Elle a profité des lieux magnifiques du film et des choix de mise en scène pour une bataille dans une vallée géothermique : la vapeur peut masquer les combats. « Ces séquences, j’en suis fier. Elles sont vraiment belles et épiques – mais vous pouvez toujours prendre des enfants. Aucun sang n’est versé. Ce n’est pas Game of Thrones. »

Mulan doit marquer le box-office chinois

Les performances des films live-action Disney précédents en Chine sont correctes. Les films Le Roi Lion (120,5 millions de dollars) et Le Livre de la Jungle (148 millions de dollars) se sont imposés. Aladdin n’a généré que 53 millions de dollars, tandis que La Belle et la Bête en 2017 n’en a rapporté que 84 millions (bien qu’il ait gagné 1,3 milliard de dollars dans le monde). Bien sûr, les attentes pour Mulan en Chine sont bien plus élevées. Le film finira par y sortir dans tous les cas. C’est juste une question de temps. Il pourrait égaler le score de la saga Kung Fu Panda. En 2016, le troisième volet a amassé 144,2 millions de dollars dans le pays et est devenu le film d’animation le plus rentable dau box-office chinois. Il fut d’ailleurs salué pour son grand respect de la culture chinoise avec ses qualités de film hollywoodien. Il était d’ailleurs co-produit en Chine, un avantage que Mulan n’a pas. Ce film appartient en grande partie à ce pays, il serait normal qu’il fonctionne là-bas.

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